1917 : une prouesse technique impressionnante... mais pas le choc attendu
Blake et Schofield, deux jeunes soldats britanniques, se voient confier une mission extrêmement périlleuse : ils doivent porter un message de l’état-major à une compagnie qui s’apprête à attaquer les troupes allemandes qu’ils croient en fuite, alors que c’est un piège. Ils n’ont que quelques heures pour traverser le no man’s land, pénétrer derrière les lignes ennemies et rejoindre la compagnie avant l’assaut.
1917 est un très bon film de guerre… mais pas pour autant le choc auquel je m’attendais (notamment à cause de tout le buzz qui entoure le film). La prouesse technique est impressionnante, et le travail de Roger Deakins, le directeur de la photographie, est formidable. Et puis il y a ce fameux plan séquence reconstitué qui dure tout le film. Enfin, pas tout à fait quand même : il y a bien une rupture au milieu du film qui permet un saut de quelques heures. Le procédé, parfaitement maîtrisé par Sam Mendes, le réalisateur, confère au film une urgence, un caractère immersif frappant qui colle parfaitement au sujet du film. Et les scènes de nuit, dans le village en ruine, en constituent sans doute le sommet, sur tous les plans (intensité, suspense, inventivité visuelle incroyable).
Mais il y a un revers de la médaille : la prouesse technique elle-même peut avoir tendance à prendre le dessus sur le reste. Et le fait d’avoir vendu le film sur ce fameux plan séquence reconstitué fait qu’on a toujours envie de chercher où le montage a été fait… alors que la qualité d’un plan séquence se mesure aussi au fait qu’on ne se rend pas compte qu’on est en train de voir un plan séquence. Et, de fait, je trouve que le film, aussi impressionnant soit-il, crée finalement assez peu d’émotion.
1917 est donc un très bon film de guerre, et une prouesse technique impressionnante. Mais, dans le genre, on est quand même assez loin de l’impact du génial Dunkirk de Christopher Nolan, avec son lyrisme et son montage astucieux autour de trois timelines différentes.
1917 est un très bon film de guerre… mais pas pour autant le choc auquel je m’attendais (notamment à cause de tout le buzz qui entoure le film). La prouesse technique est impressionnante, et le travail de Roger Deakins, le directeur de la photographie, est formidable. Et puis il y a ce fameux plan séquence reconstitué qui dure tout le film. Enfin, pas tout à fait quand même : il y a bien une rupture au milieu du film qui permet un saut de quelques heures. Le procédé, parfaitement maîtrisé par Sam Mendes, le réalisateur, confère au film une urgence, un caractère immersif frappant qui colle parfaitement au sujet du film. Et les scènes de nuit, dans le village en ruine, en constituent sans doute le sommet, sur tous les plans (intensité, suspense, inventivité visuelle incroyable).
Mais il y a un revers de la médaille : la prouesse technique elle-même peut avoir tendance à prendre le dessus sur le reste. Et le fait d’avoir vendu le film sur ce fameux plan séquence reconstitué fait qu’on a toujours envie de chercher où le montage a été fait… alors que la qualité d’un plan séquence se mesure aussi au fait qu’on ne se rend pas compte qu’on est en train de voir un plan séquence. Et, de fait, je trouve que le film, aussi impressionnant soit-il, crée finalement assez peu d’émotion.
1917 est donc un très bon film de guerre, et une prouesse technique impressionnante. Mais, dans le genre, on est quand même assez loin de l’impact du génial Dunkirk de Christopher Nolan, avec son lyrisme et son montage astucieux autour de trois timelines différentes.
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