Dark Waters : un film puissant et engagé
Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Un jour, un paysan débarque dans son bureau. C’est un voisin de sa grand-mère, en Virginie. Il vient avec un carton de cassettes vidéos qui montrent les effets de la pollution sur son bétail, à cause d’une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région, contre lequel aucun avocat local n’est prêt à s’engager. Bilott va finalement prendre l’affaire en main, en n’imaginant pas l’ampleur qu’elle prendrait, ni le scandale sanitaire et écologique qu’elle révélerait.
Basé sur une enquête au long cours publiée dans le New-York Times en 2016, Dark Waters est un film puissant et engagé, précis, documenté… et franchement inquiétant. Cette incroyable affaire, qui s’étend sur plus de 15 ans, et qui révèle que DuPont était au courant de la nocivité du produit qu’il utilisait depuis 40 ans, est assez anxiogène. Littéralement aujourd'hui, tout être humain sur terre aurait dans son sang au moins une petite dose de cette substance toxiqu, notamment utilisée dans la fabrication des poêles antiadhésives, via le téflon (mais pas seulement !). Ca fait froid dans le dos… Tout ça au nom des intérêts économiques ! La démonstration du film est implacable. On en ressort secoué.
Au-delà de son propos militant, le film est aussi humainement poignant, en se centrant sur le personnage de Robert Billot, et en montrant les effets collatéraux de son engagement, dans sa famille, sa situation professionnelle et jusqu’à sa santé. Poignant aussi dans l’évocation des victimes de ce scandale sanitaire (dont quelques-uns, on l’apprend au générique de fin, jouent un petit rôle de figurant dans le film).
La réalisation de Todd Haynes est remarquable, à la fois sobre, précise et efficace. A noter aussi un remarquable travail sur la lumière. Et dans le rôle de l’avocat, Mark Ruffalo, très impliqué dans le projet du film, est impeccable. Il incarne parfaitement cet avocat humble mais pugnace.
Basé sur une enquête au long cours publiée dans le New-York Times en 2016, Dark Waters est un film puissant et engagé, précis, documenté… et franchement inquiétant. Cette incroyable affaire, qui s’étend sur plus de 15 ans, et qui révèle que DuPont était au courant de la nocivité du produit qu’il utilisait depuis 40 ans, est assez anxiogène. Littéralement aujourd'hui, tout être humain sur terre aurait dans son sang au moins une petite dose de cette substance toxiqu, notamment utilisée dans la fabrication des poêles antiadhésives, via le téflon (mais pas seulement !). Ca fait froid dans le dos… Tout ça au nom des intérêts économiques ! La démonstration du film est implacable. On en ressort secoué.
Au-delà de son propos militant, le film est aussi humainement poignant, en se centrant sur le personnage de Robert Billot, et en montrant les effets collatéraux de son engagement, dans sa famille, sa situation professionnelle et jusqu’à sa santé. Poignant aussi dans l’évocation des victimes de ce scandale sanitaire (dont quelques-uns, on l’apprend au générique de fin, jouent un petit rôle de figurant dans le film).
La réalisation de Todd Haynes est remarquable, à la fois sobre, précise et efficace. A noter aussi un remarquable travail sur la lumière. Et dans le rôle de l’avocat, Mark Ruffalo, très impliqué dans le projet du film, est impeccable. Il incarne parfaitement cet avocat humble mais pugnace.
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