Retour à Zombieland : du fun, du gore et du politiquement incorrect !

Depuis l’arrivée d’un virus qui transforme les humains en zombies, une dizaine d’années auparavant, le chaos s’est répandu partout et les zombies eux-mêmes ont évolué. Une poignée d’humains ont réussi à survivre, et parmi eux une petite “famille” qui s’est constituée un peu par hasard et qui a su rester en vie malgré le contexte hostile (cf. Zombieland). Ils semblent même avoir trouvé un certain équilibre dans leurs relations… mais tout n’est pas aussi simple que cela. Little Rock a grandi et cherche à quitter le nid pour voler de ses propres ailes… et pour échapper à un père de substitution un peu envahissant en la personne du cowboy Tallahassee. Et le couple formé par Wichita et Columbus s’est enfermé dans une routine, à moins qu’ils aient peur de réellement s’engager ? En tout cas, suite à différentes circonstances, ils vont reprendre la route, rencontrer quelques autres survivants plus ou moins étranges… et croiser beaucoup de zombies !

Dix ans plus tard, on reprend donc la même recette qui avait fait la réussite de Zombieland : du fun, du gore et du politiquement incorrect… sans vraiment faire dans la dentelle ! C’est forcément un peu moins drôle qu’en 2009 mais on retrouve avec plaisir cette “famille” atypique et on rit beaucoup face à des situations complètement invraisemblables mais assez jouissives. Bref, ça fonctionne encore !

Le film est d’abord un divertissement rock’n roll, et il ne faut pas forcément y chercher trop de messages… Mais c’est bien tout de même un portrait acide, à travers un miroir grossissant et déformant, de l’Amérique d’aujourd’hui : on y parle d’armes à feu, de bagnoles, de la famille traditionnelle, de l’altermondialisme, véganisme, pacifisme, de religion, d’Elvis… Et puis c’est aussi un film qui parle de la famille et de l’engagement dans le couple. Finalement, c’est un peu une comédie romantique avec des zombies. Beaucoup de zombies !

Et puis il y a le plaisir de retrouver un quatuor d’acteurs excellents (avec quelques guests, y compris dans la scène bonus à la fin du film !), à commencer par un Woody Harrelson des grands jours.

Laissez votre cerveau au vestiaire (en plus c’est justement ce que cherchent à dévorer les zombies…) et amusez-vous (si vous supportez le sang qui gicle partout, évidemment) !

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