Ad Astra : un chef d'oeuvre de science-fiction, sublime et humaniste

Roy McBride est astronaute, comme son père disparu en héros aux confins du système solaire. Mais un jour on lui apprend que son père n'est peut-être pas mort et qu'il pourrait être lié aux mystérieuses surcharges énormes en provenance de l'espace, dont la Terre est victime et qui provoquent de terribles catastrophes. On lui confie alors la mission d'aller sur Mars, dans une base souterraine préservée des dégâts dus aux surcharges, pour lui faire parvenir un message et le convaincre de renouer le contact avec la Terre...

Ad Astra est un très grand film de science fiction. Un film dont les images font rêver et dont l'histoire aux accents métaphysiques fait réfléchir, un film où le cosmique rejoint l'intime. On pense, forcément, à l'incontournable 2001 l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, mais aussi aux plus récents, et chefs d'oeuvre, Interstellar de Christopher Nolan ou Premier Contact de Denis Villeneuve. Mais Ad Astra a le ton propre à son réalisateur, James Gray, empreint de nostalgie, d'introspection, de contemplation, le tout dans une esthétique envoûtante aux images sublimes. Ici, en plus, accompagnées par la belle musique hypnotique de Max Richter. Laissez-vous emporter : c'est beau et intense, à en pleurer !

Cosmique et intime, Ad Astra nous entraîne dans un voyage jusqu'aux confins du système solaire et de soi-même. Pour la dimension cosmique, le film pose la question de la vie extra-terrestre : sommes-nous seuls dans l'univers ? Pour la dimension intime, le film raconte un parcours initiatique d'un fils à la recherche de son père et de lui-même. Et la fin du film, que je ne dévoilerai pas, élargit l'intime à l'humain.

Pratiquement de tous les plans, Brad Pitt est impressionnant. Il incarne à la perfection cet homme froid et distant, incapable de nouer des liens intimes qui durent, toujours à distance, dans le contrôle, dont le pouls ne descend jamais en dessous de 80 battements par minute, même en situation de stress extrême. On assiste au long du film à son voyage intérieur : un fils à la recherche de son père, un homme en quête de lui-même.

Ad Astra est tout simplement un grand film, un chef d'oeuvre de science-fiction humaniste et intime. A voir absolument. Et à revoir. Absolument.

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