Qu'un sang impur... : sur un sujet délicat et nécessaire, un film maladroit et démonstratif.
En 1960, le colonel Andreas Breitner n’est plus que l’ombre de lui-même depuis son retour d’Indochine. Mais il se voit confier une mission : traverser l’Algérie en guerre à la recherche de son officier supérieur, le colonel Delignières, porté disparu dans une région aux mains des rebelles. Il forme alors une équipe hétéroclite et se lance dans ce qui ressemble à une mission suicide.
Le film s’ouvre sur une scène violente de torture et on comprend tout de suite les intentions du réalisateur, Abdel Raouf Dafri : dénoncer haut et fort les horreurs commises lors de la guerre d’Algérie (dans les deux camps). L’intention est louable, le sujet nécessaire (on sait qu’on a du mal à regarder en face ce pan sombre de l’histoire de la France). Mais j'ai trouvé que le film était maladroit et démonstratif. On a un peu l’impression de voir une sorte de remake d’Apocalypse Now, avec des faux airs de Western... c'est assez étrange. Tout le monde en fait des tonnes, y compris l’expérimenté Olivier Gourmet et la talentueuse Lyna Khoudri… Dommage !
Le film s’ouvre sur une scène violente de torture et on comprend tout de suite les intentions du réalisateur, Abdel Raouf Dafri : dénoncer haut et fort les horreurs commises lors de la guerre d’Algérie (dans les deux camps). L’intention est louable, le sujet nécessaire (on sait qu’on a du mal à regarder en face ce pan sombre de l’histoire de la France). Mais j'ai trouvé que le film était maladroit et démonstratif. On a un peu l’impression de voir une sorte de remake d’Apocalypse Now, avec des faux airs de Western... c'est assez étrange. Tout le monde en fait des tonnes, y compris l’expérimenté Olivier Gourmet et la talentueuse Lyna Khoudri… Dommage !
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